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Réseau mémoriel
Terre de frontière et d’invasion, l’Aisne a été marqué par de nombreux conflits au fil des siècles. Cette mémoire s’illustre à travers le réseau Aisne Terre de Mémoire déployé jusqu’en 2027 sur les sites qui ont connu les bouleversements de quatre grands conflits : la campagne de France de 1814, la Guerre franco-allemande de 1870-1871, la Grande Guerre de 1914-1918 et la Seconde Guerre mondiale de 1939-1945.
Plus de 600 monuments, stèles ou plaques commémoratives font références aux conflits qui ont touché notre département de 1814 à 1945. Au bord de nos routes pour la plupart, ils nous rappellent ce passé impacté par la guerre qui a durablement marqué chaque commune. Localement, chacun sait quel événement est commémoré par le monument à la sortie de sa commune, mais connaissons-nous vraiment l’histoire attachée à chacun de ces sites où des hommes livrèrent combat et firent le sacrifice de leur vie ?
Pour que leur mémoire ne sombre pas dans l’oubli, le Conseil départemental de l’Aisne, avec le soutien du ministère des Armées, a décidé de mettre en place un réseau d’informations historiques et mémorielles qui permettra de valoriser les principaux lieux des combats ou de faits d’armes qui ont touché notre département tout au long de son histoire contemporaine.
Ce réseau, intitulé « Aisne, Terre de Mémoire », permettra ainsi de valoriser une sélection de sites mémoriels de combats ou de faits d’armes disposant d’un monument, ou d’une stèle ou d’une plaque. Il sera concrètement matérialisé sur 120 sites où seront apposés une plaque comportant un bref résumé des faits illustrés, un QR Code renvoyant vers un site internet où un article plus complet et détaillé sur le sujet, ainsi qu’un ou plusieurs focus sur les autres sites mémoriels à proximité.
Pour que leur mémoire ne sombre pas dans l’oubli, le Conseil départemental de l’Aisne, avec le soutien du ministère des Armées, a décidé de mettre en place un réseau d’informations historiques et mémorielles qui permettra de valoriser les principaux lieux des combats ou de faits d’armes qui ont touché notre département tout au long de son histoire contemporaine.
Ce réseau, intitulé « Aisne, Terre de Mémoire », permettra ainsi de valoriser une sélection de sites mémoriels de combats ou de faits d’armes disposant d’un monument, ou d’une stèle ou d’une plaque. Il sera concrètement matérialisé sur 120 sites où seront apposés une plaque comportant un bref résumé des faits illustrés, un QR Code renvoyant vers un site internet où un article plus complet et détaillé sur le sujet, ainsi qu’un ou plusieurs focus sur les autres sites mémoriels à proximité.
A terme, chacun pourra non seulement en apprendre plus sur l’un des nombreux sites de mémoire de notre département, mais pourra également suivre un parcours historique et touristique en allant d’un lieu à un autre, en suivant ces jalons de la mémoire axonaise.
La première stèle de l’année 2024 a été inaugurée le 8 avril sur le site du monument de la Sentinelle de Saint-Quentin. C’est une des premières bornes consacrées à la mémoire des résistants. Jugés par un tribunal militaire allemand pour « actes de franc-tireur, attentats et sabotages de voies ferrées », 27 résistants ont été condamnés à mort et fusillés le 8 avril 1944.
La première stèle de l’année 2024 a été inaugurée le 8 avril sur le site du monument de la Sentinelle de Saint-Quentin. C’est une des premières bornes consacrées à la mémoire des résistants. Jugés par un tribunal militaire allemand pour « actes de franc-tireur, attentats et sabotages de voies ferrées », 27 résistants ont été condamnés à mort et fusillés le 8 avril 1944.
Tout au long du 80e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux autres sites relatifs à la mémoire des résistants axonais ont été intégrés au réseau de bornes mémorielles comme à Villers-sur-Fère, Chauny, Soissons ou Saint-Algis. Les massacres de civils perpétrés par les Allemands en août et septembre 1944 en représailles des actes de résistance seront également commémorés comme à Fontaine-Notre-Dame ou à Tavaux-et-Pontséricourt, Etreux et Plomion. Sur l'année 2024, 15 sites ont ainsi été valorisés.
Tout au long du 80e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux autres sites relatifs à la mémoire des résistants axonais ont été intégrés au réseau de bornes mémorielles comme à Villers-sur-Fère, Chauny, Soissons ou Saint-Algis. Les massacres de civils perpétrés par les Allemands en août et septembre 1944 en représailles des actes de résistance seront également commémorés comme à Fontaine-Notre-Dame ou à Tavaux-et-Pontséricourt, Etreux et Plomion. Sur l'année 2024, 15 sites ont ainsi été valorisés.
Pour l’année 2025, dans la continuité du 80e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, c’est la mémoire de la déportation qui a été remise en lumière, avec la mise en valeur des monuments qui lui sont dédiés à Bohain-en-Vermandois, Château-Thierry et Neufchâtel-sur-Aisne. Les victimes de la Libération n’ont pas non plus été oubliées, notamment celles du Bois des Châssis à Ressons-le-Long. Enfin à l’occasion des 100 ans de la Pierre d’Haudroy, c’est ce monument et l’histoire du « Cessez-le-feu » du 7 novembre 1918 qui sera mis à l’honneur, portant à 33 le nombre de sites « Aisne Terre de Mémoire ».
Pour l’année 2025, dans la continuité du 80e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, c’est la mémoire de la déportation qui a été remise en lumière, avec la mise en valeur des monuments qui lui sont dédiés à Bohain-en-Vermandois, Château-Thierry et Neufchâtel-sur-Aisne. Les victimes de la Libération n’ont pas non plus été oubliées, notamment celles du Bois des Châssis à Ressons-le-Long. Enfin à l’occasion des 100 ans de la Pierre d’Haudroy, c’est ce monument et l’histoire du « Cessez-le-feu » du 7 novembre 1918 qui sera mis à l’honneur, portant à 33 le nombre de sites « Aisne Terre de Mémoire ».